Ce qui me meut *

* Ce n'est pas de moi ! C'est le titre du premier court métrage de Cédric Klapisch réalisé en 1989. Par la suite, c'est le nom qu'il donne à sa société de production.

Parce que ma vie de tous les jours ne se résume pas à tricoter, crocheter, coudre et jouer à la poupée,

j'ai eu envie de vous dire deux, trois choses plus personnelles sur moi. Même si ce blog n'a pas pour vocation première de vous partager mes états d'âme et mes projets les plus intimes et les plus secrets, je ressens le besoin de vous parler de ce qui agite mon cerveau en ce moment - et je peux vous garantir que j'ai les neurones en effervescence - parce que ça a déjà un peu et ça aura certainement des répercutions sur la tenue de ce blog.
Et puis peut-être êtes-vous curieux également, et d'une curiosité tout à fait naturelle, d'en savoir un peu plus sur moi. Non ? Pas spécialement parce que c'est moi, mais juste parce qu'un ou une petite commère sommeille en chacun de nous. Vous n'êtes pas comme ça vous ? Moi si, j'aime bien découvrir des petits "secrets" sur  la vie  des auteurs et les auteuses des blogs que j'aime bien.

Alors commençons.

Pour tout vous dire, j'ai enfin trouvé un sens à ma vie ! Plus précisément, un sens à ma vie professionnelle, enfin... je crois !
Après 4 années consacrées - de mon plein gré - à l'élevage intensif de petits humains (2 enfants à dix-huit mois d'écart), j'ai décidé de me prendre en main et de penser un peu à la carrière que je n'aurai certainement jamais mais que je vais tout de même essayer de mettre en marche.

Certains d'entre vous savent déjà que je suis en congé parental d'éducation depuis la naissance de Sélène, mon premier enfant. Ce congé, indemnisé par la CAF arrive bientôt à son terme, fin novembre, mois précédant le troisième anniversaire de Jérémie (mon deuxième enfant, pour ceux qui ne suivent pas).
Conséquence : faut retourner au turbin, ou en trouver un autre.
Pour moi, ça sera ni l'un ni l'autre, pour le moment.
Pour x et y raisons que je ne détaillerai pas, je ne peux pas et ne veux pas retourner à mon ancien travail. Je vais donc avoir à faire avec Popol emploi. Je compte sur lui pour me financer une formation.

Certains d'entre vous savent aussi que je voulais m'orienter dans le secteur social de l'aide à domicile. J'étais très motivée mais le secteur social n'a pas voulu de moi ! Après une petite moyenne déception, il m'a bien fallu rebondir pour trouver quoi faire d'autre de ma vie.

J'ai donc, dans un premier temps, entamé des démarches pour demander un agrément d'assistante maternelle. Le travail idéal quand on aime bien rester chez soi, que ses enfants sont encore petits et que l'on a envie d'être le plus présente possible pour eux.
Et puis, il y a quelques temps, lors d'une visite sur le site web du CNED, j'ai découvert l'existence d'une formation en comptabilité et administration, préparant au titre reconnu d'ASCA, assistant en comptabilité et administration.
Enseignement à distance? J'ai pensé formation à domicile, liberté d'organisation et donc, hyper-compatibilité avec ma vie de maman de deux enfants encore bien petits.
La formation dure 400h et s'étale, au maximum sur un an. Après, il faut se présenter aux examens correspondants pour obtenir le titre. On n'obtient pas un niveau d'expert-comptable, évidemment ! Mais avec cette formation, on peut prétendre à un emploi d'aide-comptable, assistant-comptable ou secrétaire-comptable (appellez ça comme vous voulez) dans une PME ou TPE.

Je me suis dit pourquoi pas la compta ? Je n'y avais jamais, mais vraiment jamais pensé. Et pourtant, dieu sait que c'est utile, instructif. Il s'agit de maîtriser un vocabulaire bien précis (moi qui me plaignais de ne pas en avoir suffisamment à mon actif...) et des mécanismes basés sur la logique même. Et les chiffres... j'aime les chiffres, je ne vous l'ai pas déjà montré ici ? Et puis moi qui suis assez bien ordonnée, qui aime la paperasse, y'a pas de raison que je n'y arrive pas avec tout ça. Vous me direz, passez de l'aide à domicile à la compta... bonjour le grand écart ! Ben oui, y'a beaucoup de choses qui m'intéressent dans la vie !

Le seul hic, un certain niveau en compta est requis. Les bases quoi. Rien de bien sorcier mais moi, je pars du niveau zéro. Alors, en ce moment, je potasse des bouquins de comptabilité générale et je m'entraîne à construire des tableaux de comptes, de bilans et autres comptes de résultat sur mon tableur. Super, non ?

Et ben figurez-vous que ça m'plaît ! Au point où je trouve beaucoup moins d'intérêt, et de temps, forcément, à me décarcasser les méninges pour trouver des sujets de posts pour mon blog. Souvent, je préfère me taper la lecture de mon gros livre plutôt que de me connecter ici, en plus que ça rame régulièrement et que je perds du temps à relancer l'ordi !

Et puis je viens de recevoir les annales des épreuves finales (des documents à produire sur traitement de texte, sur tableur et des épreuves de comptabilité courante et de comptabilité de fin d'exercice) et mama mia... j'ai du pain sur la planche les amis ! Je ne vais pas m'ennuyer quand les enfants seront à l'école !
Ça ne me semble pas du tout d'un niveau inabordable pour moi, non, mais ça confirme mon idée qu'il va falloir que je potasse et bachote sévère pour arriver à jongler aisément avec tous les mécanismes comptables et tous les différents comptes de gestion qui existent.

Alors voilà voilou où j'en suis dans ma petite vie.
J'attends donc début décembre pour rendre visite à Popol emploi, lui demander de bien vouloir m'accepter sur ses bancs et de me donner des sousous pour vivre pendant que j'étudierai. Je me suis déjà renseignée sur mon cas de figure et je pense que ça sera bon pour les allocations chômages, mais j'y croirai vraiment seulement quand je les verrai sur mon compte !

Je pensais maintenir ma demande d'agrément, histoire de ne pas mettre mes oeufs dans le même panier, comme on dit, mais après réflexion, je réalise que les deux ne sont pas vraiment compatibles. En effet, à partir du moment où j'aurai obtenu l'agrément pour garder un ou deux enfants (je ne comptais pas en garder plus, vu que j'ai déjà les deux miens), je serai inscrite sur la liste des assistant(e)s maternel(lle)s et je recevrai des coups de téléphones de parents en quête d'une nounou. Et que leur répondrai-je dans ce cas ? "Désolée, mais pas tout de suite, je ne peux pas m'engager pour un an avec vous parce que j'ai entrepris une autre formation en parallèle." Ou alors "oui je suis libre mais je peux vous lâcher d'une semaine sur l'autre si je trouve un emploi dans la compta."
Ça ne serait pas sérieux du tout et je serais "grillée" d'office dans le métier, ce qui pourrait être embêtant si un jour, j'en ai vraiment besoin de ce métier. Je vais donc faire machine arrière pour l'agrément d'ass' mat, en gardant cette possibilité sous le coude, comme solution de secours.


Pour finir, je sais bien que la comptabilité n'est pas un secteur sinistré mais je présente le handicap de ne pas avoir d'expérience en la matière à 34, 35 ans. Je suis bien consciente que ça pourra être un obstacle pour une première embauche. Enfin, je compte sur Popol pour me trouver un petit stage en entreprise non rémunéré... !

Ayé ! Ma petite parenthèse personnelle est close !